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Les jardins de la bible

Nous devons permettre à chaque être humain de se retrouver dans ses croyances, ses recherches, ses interrogations… Nous devons surtout, dans le contexte actuel et sous les demandes répétées de Marie Mère des hommes, prendre conscience de notre environnement et de la nature qui nous entoure et que l'on doit protéger.

 

Créer un lieu de plénitude, de rencontre, de découverte associant la nature, l’environnement, l’Homme et la spiritualité, tout en favorisant l’humanitaire, nous paraît comme une démarche sereine et d’avenir. 

 

Le thème les Jardins  d’Ardouane, basé sur les plantes présentes dans la Bible, nous semble porteur de sagesse et d’espoir. 

 

Malraux est censé avoir dit que : « Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas. »

 

 

 

La Bible, particulièrement le premier testament, ouvrage commun aux grandes religions monothéistes (chrétienne, juive, musulmane…), comporte de nombreuses citations, paraboles, recommandations…intégrant des plantes, cultures nourricières, médicinales, ornemental…, des arbres et de nombreux autres types de végétaux. 

 

 

 

En Europe, il n’y a pas de lieu de visite ouvert au public présentant ces plantes, légumes, végétaux, arbres… 

 

Par ce projet, Ardouane a une réelle opportunité de renaissance par l’action humanitaire et environnementale.

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"Mes enfants, en chaque jour que la nature soit un lieu de réconfort et de Paix en vos cœurs. Regardez-la, admirez-la et vous comprendrez la grandeur de Dieu au travers d’elle. Vous en serez réconfortés et le chemin s’éclaircira au-devant de votre marche."

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Marie Mère des hommes - janvier 1998

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Situation géologique

La géologie joue un grand rôle dans la diversité et même les contrastes des paysages de l’Hérault. Le département a la chance en effet d’être un territoire de contact entre des formations très différentes, qui racontent 500 à 600 millions d’années d’histoire de la terre. Grossièrement, l’histoire géologique a laissé son empreinte de façon différenciée dans l’espace selon quatre secteurs correspondants aux quatre ères : ère primaire au nord-ouest avec les montagnes, ère secondaire au nord-est avec les garrigues et les causses, ère tertiaire sur la moitié sud avec les plaines, ère quaternaire pour le littoral et le creusement de l’ensemble des vallées. 

 

Ainsi, au nord-ouest du département, les montagnes héraultaises sont constituées des roches les plus anciennes : gneiss, schistes, micaschistes ; elles apparaissent en rose clair et marron sur la carte. Il s’agit de dépôts des mers de l’ère primaire, accumulés durant 250 millions d’années, puis métamorphisés, c’est-à-dire transformés en profondeur, par suite de la surrection de la montagne hercynienne. Les montagnes héraultaises forment ainsi l’extrémité sud du Massif Central, lui aussi issu du plissement hercynien, comme les Ardennes, la Bretagne, les Vosges, les massifs des Maures et de l’Esterel. C’est ce métamorphisme qui transforme les argiles en schistes et les calcaires en marbres : les schistes s’observent dans les avants-monts, les monts d’Orb, les monts Caroux, de l’Espinouse et du Somail, les vallées de l’Orb, du Jaur et de la Salesse et les marbres sont présents dans la région de Saint-Pons-de-Thomières, exploités en carrières et donc visibles sur les bâtiments et espaces publics des villes et villages des environs. 

 

Aux schistes et aux marbres s’ajoutent les gneiss et les granites : les gneiss sont bien visibles dans les gorges d’Héric qui scient les flancs du Caroux, les granites (en rouge sur la carte) s’observent en particulier sur les hauteurs aplanies du massif du Caroux, érodés en dos ronds, dégageant des sables ou arènes qui tapissent les fonds et forment des tourbières d’altitude. Ils sont issus des profondeurs de la terre, recristallisés à haute température et datent d’environ 330 millions d’années.
L’ensemble de ces formations anciennes génère des sols acides en surface. Si le chêne vert ne révèle rien de particulier, poussant indifféremment sur sols calcaires et sur sols acides, d’autres essences en revanche témoignent de ces formations pédologiques acides, tel le châtaignier, que l’on trouvera essentiellement là dans le département. Il est relayé plus en altitude par le hêtre, par des plantations de résineux, et par des landes à callunes et myrtilles.

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Situation géographique

L'extrême mansuétude du micro-climat est un atout supplémentaire. Les massif du Caroux et de l'Espinouse sont un écran naturel qui profite à une végétation luxuriante, identique à celle de la Côte d'Azur.

En effet, surnommé "la montagne de lumière", le massif du Caroux est exceptionnel à plus d'une titre. Balancé entre les influences océanique, méditerranéenne et montagnarde, le Caroux bénéficie d'un micro-climat très particulier, dont la principale caractéristique est un ensoleillement important.

Dans ce contexte géologique particulier et grâce à son climat, de nombreuses plantes poussent ainsi naturellement ou peuvent facilement s’adapter.

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Les paysages forestiers aujourd’hui constitués dans les massifs du Caroux, de l’Espinouse et du Somail, mais aussi dans les monts d’Orb et dans les avants-monts, sont les héritiers de l’histoire des hommes et de leur migration. Ils surprennent par les brusques passages des ambiances méditerranéennes aux ambiances montagnardes. Les premières sont offertes par le chêne vert qui, bien exposé sur les versants sud, parvient à grimper à plusieurs centaines de mètres d’altitude. Les secondes sont dues aux épicéas, aux sapins, aux douglas, replantés artificiellement, mais aussi aux hêtres. On peut ainsi observer, sur les flancs du Caroux au-dessus de Lamalou-les-Bains, des forêts de chênes verts côtoyer directement des bois d’épicéas : un contraste saisissant! La plupart du temps toutefois, les forêts de châtaigniers assurent la transition, héritées de siècles de cultures où « l’arbre à pain » était systématiquement favorisé. Les forêts de châtaigniersforment aujourd’hui d’étonnantes marbrures, vert clair au printemps, rousses en automne, grises en hiver, au sein des manteaux sombres et persistants des chênes verts ou des résineux.

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Sur les flancs des vallées du Jaur et de l’Orb, ou dans les pentes aval des avants-monts, le chêne vert constitue une forêt dense, le maquis, favorisé par la meilleure capacité des sols schisteux à retenir l’eau. C’est le cortège formé par certaines plantes qui signe la singularité du maquis vis-à-vis de la garrigue : arbousier, bruyère arborescente, bruyère multiflore, ciste à feuilles de sauge, calycotome épineux, …

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Le jardin est présent dès les premières pages de la Genèse lorsque Dieu installe l'homme et la femme au cœur de cet endroit paradisiaque qu'est l'Eden. Le jardin est encore là dans les dernières pages de la Bible, le livre de l'Apocalypse.

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En hébreu, jardin se dit gan. En grec, c'est le pardisios, le paradis, mot d'origine persane qui signifie terrain planté d'arbres. Il symbolise l'achèvement de ce qui a été commencé dans la création. C'est le lieu où tout est parfait, un lieu de délices (Eden, en hébreu). On l'imagine avec au centre une source ou une fontaine d'où coulent quatre fleuves dans quatre directions. Il regorge d'arbres gigantesques et merveilleux, de fruits doux et sucrés, de plantes aux parfums délicieux. Tout y pousse en abondance, l'homme a pour tâche de la surveiller avec attention. Au paradis, les animaux vivent en liberté paisiblement et l'homme comprend leur langage.

On retrouve cette symbolique du jardin dans de nombreuses cultures rejoignant le mythe d'un âge d'or où l'homme vivait heureux dans un jardin merveilleux : le livre de la Genèse s'appuie sur ces cultures. On notera que dans l'Islam, le paradis (Al Janna) est un jardin magnifique qui permettra au croyant de connaître tous les plaisirs. L'image du jardin va traverser les siècles et, au Moyen-Age, quand on créait un jardin, on cherchait toujours à le dessiner comme le paradis de la Genèse.

Les plantes

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Enjeux économiques et environnementaux

L’économie de cette région, industriellement sinistrée, repose désormais en partie sur le développement de structures nouvelles et le tourisme ; nos hôtes et nos activités, actuels et futurs, contribuent à cette économie indirectement par nos investissements et directement par nos achats ou les activités culturelles et gastronomiques pratiquées avec les prestataires locaux. Les richesses amenées contribuent à améliorer la qualité de vie des concitoyens locaux  ; nos élus aussi sont de meilleure volonté pour préserver et mettre en valeur notre petit patrimoine, les paysages, les sentiers de randonnée, la qualité des eaux des rivières.

C’est tout l’impact économique du site et de ses alentours qui s’en trouve gagnant. 

La communication autour du projet contribue à faire connaître encore plus la région.

Les investissements et la revalorisation du patrimoine existant mettent en avant les économies d’énergie, les énergies renouvelables et l’utilisation de matériaux écologiques et régionaux.

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