Neuvaine à l'immaculée conception
Pratique de la Neuvaine
(du 30 novembre au 8 décembre)
Chaque jour une dizaine de Chapelet, suivie de 3 fois l’invocation :
« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous. »
Une Communion le jour du 8 décembre ou entre le 30 novembre et le 8 décembre.
Confession recommandée.
Pourquoi un dogme ?
Un dogme est une vérité de foi solennellement proclamée par le Pape pour être accueillie par l’Église. Ainsi, le 8 décembre 1854, dans la Bulle Ineffabilis Deus, le pape Pie IX déclarait : « Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout puissant, en vue des mérites de Jésus Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles ».
En d’autres termes, pour accueillir le Fils de Dieu, Marie ne pouvait avoir en son coeur aucune trace d’hésitation ou de refus. Dieu avait besoin que le don de son amour rencontre une foi parfaitement pure, une âme sans péché. Seule la grâce (le don gratuit de Dieu) pouvait ainsi la préparer, et elle en est comblée (Évangile selon saint Luc, chapitre 1). Comme un fruit anticipé du pardon offert par Jésus sur la croix, Marie (qui a été conçue normalement, par l’union de son père et de sa mère) est immaculée, pure de tout péché, et préservée de cette séparation d’avec Dieu qui marque l’homme dès le début de son existence, le péché originel.
Prière
Très Sainte Vierge Marie, nous croyons qu’à la fin de votre vie terrestre, vous avez été élevée corps et âme au Ciel, parce que vous êtes la Mère de Dieu, Immaculée.
La Très Sainte Trinité vous a couronnée Reine de l’univers, et avec tous les Anges et les Saints du ciel, vous intercédez pour nous, Pèlerins de la terre, et pour les âmes des Défunts qui ont encore besoin de purification.
Aidez-nous à orienter notre vie vers Dieu qui a un Dessein d’amour sur chacun de nous, à prier, à recourir aux Sacrements de l’Eglise et à faire le bien, pour notre bonheur véritable dès ici-bas.
Donnez-nous une Foi et une Espérance inébranlables en l’Amour infini de Dieu, au milieu des luttes et des épreuves inévitables et nécessaires de cette vie, car les souffrances du temps présent ne sont rien en comparaison du Bonheur qui nous attend.
Amen.
« Qui est celle-ci ? » demande l’Esprit Saint lorsque Marie vient au monde. « Qui est celle qui s’avance ? Elle surgit comme l’aurore, elle est belle comme la lune, resplendissante comme le soleil » (Ct 6,10)…
« Elle surgit comme l’aurore. » Dans l’éclat de midi, notre premier père a été fait à l’image et à la ressemblance de son Créateur (Gn 1,26). Quoi de plus glorieux pour le créé que de ressembler au Créateur ?… Il lui a donné l’image éternelle ; la ressemblance était à faire : il fallait que l’homme devienne semblable à son Créateur. Lui pourtant a rejeté l’honneur d’un tel privilège…, se vouant à la mort, avec toute sa descendance, dans les ténèbres. Les ténèbres recouvraient toute la terre (cf Gn 1,2), jusqu’à ce que vienne la Vierge. Il n’y avait personne pour sortir de ces ténèbres, personne pour les dissiper… Mais avec la Vierge surgit l’aurore : Marie annonce la vraie lumière ; par sa nativité elle fait luire le plus resplendissant des matins. Elle est l’étoile du matin… Elle est cette aurore que suit –- ou plutôt de laquelle naît –- le Soleil de justice (Ml 3,20), qui seul la surpasse de splendeur…
« A toi, Seigneur, le jour » où Adam a été créé ; « à toi la nuit » (Ps 73,16) où il a été chassé de ta lumière. C’est toi qui a créé l’aurore, c’est-à-dire la Vierge Marie, et le Soleil, ce Soleil de justice qui s’est levé de son sein virginal. Comme l’aurore annonce la fin de la nuit et marque le commencement du jour, ainsi la Vierge a mis en fuite la nuit sans fin. Et jour après jour, elle donne à la terre celui qui a germé de sa virginité.
Saint Pierre Damien (1007-1072), ermite puis évêque, docteur de l’Église
Mes enfants, je vous aime avec le cœur d’une mère qui va soulager sa famille des picotements du froid, des gerçures de froid. Je suis là pour vous réchauffer, venez tout contre moi, je vous aiderai à aimer, je vous aiderai à parler de paix.
Mes enfants, je suis L’Immaculée Conception, tant aimée dans certains foyers et pourtant tant décriée par la majorité du monde. Mais c’est l’Amour qui triomphera, car j’ai voué ma vie au plan Divin. Je vous aide dans le plan Divin. Comme bien d’autres hommes, vous êtes le flambeau de l’Amour et de la Paix. Et tant que les hommes existeront, existera le flambeau de l’Amour et de la Paix ; Dieu ne laissera pas éteindre ce flambeau.
Marie Mère des hommes – octobre 1993
Mes enfants, je suis L’Immaculée au Royaume des Cieux, et en ce point, par volonté Divine, je suis chargée de vous ramener à votre Père Eternel, et en mon nom propre je vous accorde toutes mes prières, tout mon amour de Mère et toute ma foi dans votre réussite, car telle sera la finalité de votre vie sur terre.
Merci.
Marie Mère des hommes – juin 1997
Mes enfants, diversifiez vos prières, les moments, que votre vie soit un recueil de prières, un écrin d’amour et un voile de Paix. Venez sous ma protection, et demandez-moi toute l’aide que vous désirez pour le monde en crise. Faites que cette terre ne devienne un second calvaire, et une deuxième crucifixion pour le Père Eternel. Il faut crier sa joie à autrui et montrer que tout en Dieu est merveilleux et doux. L’homme doit savoir que le pardon Divin est un renouveau en chaque erreur, pour une évolution spirituelle en la connaissance Divine.
Des peuples crient et vous ne les entendez pas, d’autres vont se joindre à eux, et leurs cris ne seront toujours pas entendus. Il faudra les cris de toutes les nations pour que change la terre.
Mes enfants, je vous quitte en ce message, mais je reste en chacun de vos cœurs, pour poursuivre votre évolution et votre connaissance. Le monde a besoin de vous, répondez-lui du fond de vos prières.
Je suis L’Eternelle Immaculée pour ramener l’homme à son Dieu.
Marie, Mère des hommes. Amour et Paix.
Du message d’avril 1993
Avoir Marie pour en être aimé. Oh ! cela valait bien la peine de créer l'homme, de le laisser vivre, de décréter qu'il serait pardonné, pour avoir la Vierge belle, la Vierge sainte, la Vierge immaculée, la Vierge possédée par l'amour, la Fille bien-aimée, la Mère toute pure, l'Épouse aimante ! Dieu vous a donné et vous aurait encore donné davantage pour posséder la Créature qui fait ses délices, le Soleil de son soleil, la Fleur de son jardin. Et Il continue à vous donner tellement par Elle, sur ses demandes, pour sa joie, parce que sa joie va se confondre avec la joie de Dieu et l'augmente des lueurs qui font étinceler la lumière, la grande lumière du Paradis, et toute étincelle est une grâce pour l'univers; pour la race humaine, pour les bienheureux eux-mêmes, qui répondent dans un cri étincelant d'alléluia pour tout miracle de Dieu, créé par le désir du Dieu Trine de voir l'étincelant sourire de joie de la Vierge.
Maria Valtorta
Fils de Dieu, donne-moi ton Don admirable, que je célèbre la beauté merveilleuse de ta mère bien-aimée ! La Vierge a enfanté son fils en conservant sa virginité, elle a allaité celui qui nourrit les nations, dans son sein immaculé elle a porté celui qui porte l’univers dans sa main. Elle est vierge et elle est mère, que n’est-elle pas dès lors ? Sainte de corps, toute belle d’âme, pure d’esprit, droite d’intelligence, parfaite de sentiments, chaste et fidèle, pure de cœur et remplie de toute vertu.
Qu’en Marie se réjouissent les cœurs vierges, puisque d’elle est né celui qui a libéré le genre humain livré à un esclavage terrible. Qu’en Marie se réjouisse le vieil Adam, blessé par le serpent ; Marie donne à Adam une descendance qui lui permet d’écraser le serpent maudit et qui le guérit de sa blessure mortelle (Gn 3,15). Que les prêtres se réjouissent en la Vierge bénie ; elle a mis au monde le Grand Prêtre qui s’est fait lui-même victime, mettant fin aux sacrifices de l’ancienne alliance. (…) Qu’en Marie se réjouissent tous les prophètes, puisqu’en elle se sont accomplies leurs visions, se sont réalisées leurs prophéties, se sont confirmés leurs oracles. Qu’en Marie se réjouissent tous les patriarches, car elle a reçu la bénédiction qui leur a été promise, elle qui, en son fils, les a rendus parfaits. (…)
Marie est le nouvel arbre de vie, qui donne aux hommes au lieu du fruit amer cueilli par Ève, un fruit très doux dont se nourrit le monde entier.
Saint Éphrem (v. 306-373)
Si la foi, comme dit l’Apôtre, n’est autre chose que « le fondement des choses à espérer » (Eb 11, 1), on conviendra aisément que puisque l’Immaculée Conception de Marie confirme notre foi, elle ravive aussi en nous l’espérance. D’autant plus que si la Vierge a été affranchie de la tache originelle, c’est parce qu’elle devait être la Mère du Christ : or, elle fut Mère du Christ afin que nos âmes pussent revivre à l’espérance.
Et maintenant, pour omettre ici la charité à l’égard de Dieu, qui ne trouverait dans la contemplation de la Vierge immaculée un stimulant à observer religieusement le précepte de Jésus Christ, celui qu’il a déclaré sien par excellence, à savoir que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous a aimés ? « Un grand signe est apparu dans le ciel : une femme, revêtue du soleil, ayant sous ses pieds la lune, et, autour de sa tête, une couronne de douze étoiles » (Ap 12,1). Or, nul n’ignore que cette femme signifie la Vierge Marie, qui, sans atteinte pour son intégrité, engendra notre Chef.
Et l’Apôtre de poursuivre : « Ayant un fruit en son sein, l’enfantement lui arrachait de grands cris et lui causait de cruelles douleurs » (Ap 12,2). Saint Jean vit donc la très sainte Mère de Dieu au sein de l’éternelle béatitude et toutefois en travail d’un mystérieux enfantement. Quel enfantement ? Le nôtre assurément, à nous qui, retenus encore dans cet exil, avons besoin d’être engendrés au parfait amour de Dieu et à l’éternelle félicité. Quant aux douleurs de l’enfantement, elles marquent l’ardeur et l’amour avec lesquels Marie veille sur nous du haut du ciel, et travaille, par d’infatigables prières, à porter à sa plénitude le nombre des élus.
C’est notre désir que tous les fidèles s’appliquent à acquérir cette vertu de charité, et profitent surtout pour cela des fêtes (…) en l’honneur de la Conception immaculée de Marie.
Saint Pie X
Si la foi, comme dit l’Apôtre, n’est autre chose que « le fondement des choses à espérer » (Eb 11, 1), on conviendra aisément que puisque l’Immaculée Conception de Marie confirme notre foi, elle ravive aussi en nous l’espérance. D’autant plus que si la Vierge a été affranchie de la tache originelle, c’est parce qu’elle devait être la Mère du Christ : or, elle fut Mère du Christ afin que nos âmes pussent revivre à l’espérance.
Et maintenant, pour omettre ici la charité à l’égard de Dieu, qui ne trouverait dans la contemplation de la Vierge immaculée un stimulant à observer religieusement le précepte de Jésus Christ, celui qu’il a déclaré sien par excellence, à savoir que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous a aimés ? « Un grand signe est apparu dans le ciel : une femme, revêtue du soleil, ayant sous ses pieds la lune, et, autour de sa tête, une couronne de douze étoiles » (Ap 12,1). Or, nul n’ignore que cette femme signifie la Vierge Marie, qui, sans atteinte pour son intégrité, engendra notre Chef.
Et l’Apôtre de poursuivre : « Ayant un fruit en son sein, l’enfantement lui arrachait de grands cris et lui causait de cruelles douleurs » (Ap 12,2). Saint Jean vit donc la très sainte Mère de Dieu au sein de l’éternelle béatitude et toutefois en travail d’un mystérieux enfantement. Quel enfantement ? Le nôtre assurément, à nous qui, retenus encore dans cet exil, avons besoin d’être engendrés au parfait amour de Dieu et à l’éternelle félicité. Quant aux douleurs de l’enfantement, elles marquent l’ardeur et l’amour avec lesquels Marie veille sur nous du haut du ciel, et travaille, par d’infatigables prières, à porter à sa plénitude le nombre des élus.
C’est notre désir que tous les fidèles s’appliquent à acquérir cette vertu de charité, et profitent surtout pour cela des fêtes (…) en l’honneur de la Conception immaculée de Marie.
Saint Pie X
Prière
Vierge Sainte et Immaculée,
à Toi, qui es l’honneur de notre peuple
et la gardienne prévenante de notre ville,
nous nous adressons avec confiance et amour.
Tu es la Toute Belle, ô Marie !
Le péché n’est pas en Toi.
Suscite en nous tous un désir renouvelé de sainteté :
que la splendeur de la vérité brille en nos paroles,
que le chant de la charité résonne en nos œuvres,
que pureté et chasteté habitent notre corps et notre cœur,
que toute la beauté de l’Évangile soit présente en notre vie.
Tu es la Toute Belle, ô Marie !
La Parole de Dieu s’est faite chair en Toi.
Aide-nous à demeurer à l’écoute attentive de la voix du Seigneur :
que le cri des pauvres ne nous laisse jamais indifférents,
que la souffrance des malades et des nécessiteux ne nous trouve pas distraits,
que la solitude des personnes âgées et la fragilité des enfants nous touchent,
que chaque vie humaine soit toujours aimée et vénérée par nous tous.
Tu es la Toute Belle, ô Marie !
En toi se trouve la joie parfaite de la vie bienheureuse avec Dieu.
Fais que nous ne perdions pas le sens de notre chemin sur la terre :
que la douce lumière de la foi éclaire nos journées,
que la force consolante de l’espérance oriente nos pas,
que la chaleur contagieuse de l’amour anime notre cœur,
que nos yeux à tous restent bien fixés là, en Dieu, où se trouve la vraie joie.
Tu es la Toute Belle, ô Marie !
Écoute notre prière, exauce notre supplication :
que la beauté de l’amour miséricordieux de Dieu en Jésus soit en nous,
que cette beauté divine nous sauve, sauve notre ville, sauve le monde entier.
Amen.
Vous êtes toute belle, ô ma Bien-Aimée ! et il n’y a point de tache en vous !… Voici la fête privilégiée de Marie, celle qu’elle aime entre toutes ses fêtes, celle qu’elle veut voir célébrer par ses enfants avec le plus de ferveur et de zèle, et à laquelle sont attachées les plus précieuses faveurs.
Marie, devant porter dans son sein l’Auteur même de la sainteté, ne pouvait être souillée d’aucune tache ; il ne convenait pas que le démon eût quelque droit sur celle qui ne venait au monde que pour lui écraser la tête. Non, jamais cet esprit impur n’eut aucun pouvoir sur l’auguste Vierge prédestinée pour être la Mère de Dieu. Il ne lui fut point donné de siéger, même un instant, sur ce trône élevé pour l’adorable Trinité ; jamais il n’entra dans ce sanctuaire préparé pour le Verbe fait chair, pour le Rédempteur du genre humain. Satan fut vaincu de nouveau, comme au jour de sa révolte contre le Tout-Puissant, le jour où Marie a été conçue sans péché.
La croyance à l’Immaculée Conception, de tout temps autorisée et approuvée, a été déclarée dogme de foi, et l’Église prodigue ses plus riches faveurs à ceux qui l’honorent.
PIE IX, le 8 décembre 1854
… Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine, qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles.
C’est pourquoi, s’il en était, ce qu’à Dieu ne plaise, qui eussent la présomption d’avoir des sentiments contraires à ce que nous venons de définir, qu’ils sachent très clairement qu’ils se condamnent eux-mêmes par leur propre jugement, qu’ils ont fait naufrage dans la foi et se sont séparés de l’unité de l’Eglise, et que, de plus, par le même fait, ils encourent les peines portées par le droit s’ils osent manifester par parole, par écrit ou par quelque signe extérieur, ce qu’ils pensent intérieurement…